Lutte sénégalaise


Histoire


Traditionnellement, les premiers combats de lutte se déroulaient après la saison des pluieset opposaient les lutteurs de villages environnant dans des championnats appelés mbaapat. C’est le cas notamment dans les régions du nord, du Sine-Saloum et de la Casamance. Le vainqueur du tournoi pouvait remporter avec lui du bétail, des céréales et autres biens en jeu.
Au fil du temps et du succès, les combats deviennent de plus en plus importants, les cachets des lutteurs aussi.
De grands noms marquent l’histoire de la lutte sénégalaise : Falaye BaldéDouble Less,Mbaye Gueye (Tigre de Fass), Manga 2 (ancien roi des arènes) entre autres.
Mais c’est avec l’avènement de Mouhamed Ndao (Tyson) que la lutte a pris son envol pour devenir un sport professionnel avec des cachets de millions de francs et un grand nombre de spectateurs. Aujourd’hui les combats sont de grands événements sportifs mobilisant les médias et l’attention des résidents et de la diaspora.
Depuis mai 2010, Fabrice Allouche (ex-champion du monde de kickboxing) est le premier blanc à intégrer une école de lutte sénégalaise comme coach de boxe, préparateur physique et mental auprès de l'école Ndakaru. Il travaille en collaboration avec le grand entraîneur Katy Diop en faisant des allers et retours entre Paris et Dakar. Les médias sénégalais surnomment Fabrice Allouche "Le sorcier blanc" suite aux nombreuses victoires acquises par les lutteurs qu'il a entrainé. Pour cette saison 2010/2011, Il a d'ailleurs fait un bilan de 14 victoires et 4 défaites des lutteurs qu'il a coaché. Il a d'ailleurs fait remporter à l'ecurie Ndakaru le prestigieux trophée du Claf avec malick Niang et une prometteuse 3éme place sur 32 participants au championnat Arena de la chaine Rdv avec le lutteur Ndofféne.

La lutte sénégalaise (ou lamblaamb en wolof) est un sport traditionnel très populaire auSénégal, tout particulièrement dans les régions du Sine-Saloum et de la Casamance. On le pratique aussi en Gambie.
Sport de contact, la lutte sénégalaise intègre en plus la boxe d'où l'appellation de « lutte avec frappe ». Le lutteur peut à la fois donner des coups et recourir au corps à corps pour terrasser son adversaire.
En sus de sa dimension sportive elle intègre une dimension culturelle et folklorique (bakk) qui met en œuvre au travers d’animations la tradition culturelle sénégalaise. On peut la considérer comme l'un des « gardiens du temple ».
Au départ sport amateur, la lutte sénégalaise est devenue aujourd'hui un sport professionnel qui attire de plus en plus de jeunes sportifs et le public. Les cachets de lutteurs s'élèvent à des dizaines de millions de FCFA. Les lutteurs sont regroupés en écuries et adhérent à la fédération qui est l'organe de gestion de ce sport.



Emeu Sène VS Balla Gaye 2









Tapha Guèye roi des arènes



"Touss" pas de danse de Ama Baldé



Ama Baldé vs Malick Niang

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